GESTION DU STRESS

Mieux gérer son stress pour plus d’efficacité
et un mieux-être au travail

L’enquête CFE-CGC/Opinionway effectuée courant 2008 révélait une augmentation dans la perception du stress parmi les cadres. Ils jugent à 78% que leur charge de travail est plus lourde qu’il y a quelques années et à 66% qu’ils ont un temps insuffisant pour l’accomplir. Parmi les autres facteurs de stress, on note les interruptions de travail fréquentes (74%), l’inquiétude devant les conditions générales de leur situation professionnelle (55%), la confrontation à des clients agressifs, la mise en concurrence croissante avec leurs collègues (39%). Ils déclarent davantage de plaintes physiques qu’auparavant : tensions (70%), mal de dos (54%), maux de têtes, migraines… Et pour autant, ils ne sont que 16% à considérer que le stress est suffisamment pris en compte dans leur entreprise.


Qu’est-ce que le stress ?


On ne peut pas nier les facteurs biologiques derrière notre fonction ou la responsabilité que l’on exerce. En effet, notre corps sait nous rappeler à l’ordre en émettant des signaux, qu’il faut apprendre à détecter, quand la pression est trop forte et que notre équilibre est ainsi mis à mal.

L’approche biologique du phénomène de stress est internationalement reconnue. Elle s’attache à mettre en avant un certain nombre de pathologies pouvant survenir lorsqu’une situation dite stressante se prolonge ou s’intensifie. Hans Selye a ainsi mis en évidence en 1935 un « syndrome général d’adaptation » (SGA) comportant trois phases : réaction d’alarme (libération d’hormones qui augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance et la température corporelle), résistance (sécrétion d’hormones augmentant le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles), et épuisement (l’organisme est submergé d’hormones activatrices pouvant nuire à la santé : on peut observer des problèmes digestifs, cutanés, des troubles cardiovasculaires, des symptômes de dépression nerveuse…). Une seconde conception du stress, issue de la psychologie cognitive, est venue compléter cette notion en mettant en évidence le rôle de l’interprétation subjective de la situation. Lazarus et Folkman montrent ainsi à la fin des années 1960 que le stress correspond à une transaction entre l’individu et son environnement. L’individu évalue la situation et les ressources pour y faire face afin de développer une stratégie d’adaptation (« coping »).

On considère qu’un individu est stressé lorsque la dose de stress accumulée dépasse son seuil optimal d’adaptation, et que son organisme commence alors à manifester des signes d’épuisement.

Il y a trois types de réactions au stress :
  • Réactions extérieures excessives (colère, agressivité) avec un risque d’accidents cardio-vasculaires
  • Réactions discrètes et intériorisées, avec sécrétion excessive de cortisone et épuisement des mécanismes immunitaires (d’où allergies, dépressions nerveuses, cancers…)
  • Réactions adaptées et maîtrisées : cette attitude nécessite d’apprendre à gérer son stress, à l’anticiper. Nous pouvons vous apporter nos compétences et notre expérience afin de vous aider à mieux connaître votre profil et vous permettre de mieux appréhender votre réaction face au stress.
 ➢ Et vous, comment avez-vous tendance à réagir lorsque vous vous sentez stressé ?

Les facteurs de stress au travail


Les nombreuses études réalisées sur ce terrain mettent en avant le fait que dans l’entreprise, nous sommes plus particulièrement exposés à 6 facteurs de stress : la frustration engendrée par l’échec, l’agressivité dans nos relations avec les autres, l’insécurité (qui engendre l’anxiété), l’incertitude sur l’avenir, le ressentiment dû à l’échec répété, et enfin la non-reconnaissance (ou le manque de reconnaissance) par la hiérarchie.

Adopter une nouvelle attitude face au stress


Nous vous proposons 8 pistes pour vous aider à adopter une nouvelle attitude face au stress :
  • N’ayez pas peur d’écouter vos sensations, de vous faire confiance en écoutant les signaux intérieurs d’alerte du stress,
  • Ne stressez pas pour déstresser ! Chercher à être détendu à tout prix peut provoquer l’effet inverse… !
  • Essayez de positiver, de relativiser les évènements ;
  • Résistez à la pression de court terme ;
  • N’hésitez pas à investir de votre temps dans la réflexion sur les méthodes de travail pour en gagner dès lors que vous le réaliserez ;
  • Allez au plus clair, n’hésitez pas à demander des explications si vous en éprouvez le besoin ;
  • Tentez d’établir la priorité des priorités de chaque situation : vous ne pouvez pas être au top sur tous les fronts ; apprenez à sélectionner vos actions !
  • Forcer vous à préserver votre équilibre dans tous les domaines (santé, vie professionnelle, vie personnelle, loisirs…).

Avec un œil neuf sur votre situation, nous pouvons vous aider à travers ces huit pistes de réflexion. Nous vous proposons notre expertise afin de vous apprendre à vous réapproprier votre temps, afin de mieux gérer votre stress, dans un but de mieux être au travail !


Sources : Plus efficace et moins stressé, L. Bellenger et M-J. Couchaere, ESF éditeur (2004) ; Stress.fr, E. Albert et L. Saunder, Eyrolles 2010) ; Mieux vivre en entreprise, P. Angel, P.Amar, M.J.Gava, B.Vauolon, Dunod (2010) ; Rapport du Collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail, M. Gollac et M. Baudier (11 avril 2011) ; Dossiers INRS sur le stress au travail. 

Auteur : Marion Sterlin - Consultante 

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