On dit que le poisson rouge a une mémoire de quelques secondes. Un tour de bocal et hop, il repart à zéro.
C'est à se demander si l'homme est doué de capacités supérieures, à moins que ce ne soit le fait de la cupidité... non je ne peux pas le croire, la crise nous a remis sur le droit chemin, personne n'a pu oublier le gouffre auprès duquel nous sommes passé !
Nous savons tous que nous avons été trop loin, de plus il est évident que les efforts conjoints des états et des banques centrales nous ont sauvés d'une implosion du système financier. Mais surtout nous savons tous que si nous retombons dans des extrêmes aussi violents que lors de la crise des subprimes de 2007, il sera très compliqué, voir impossible, pour les états et les banques centrales de reproduire le schéma de sauvegarde mis en place alors. Sans parler de la dette qui découle du-dit plan de sauvegarde !
Non définitivement il n'est pas possible que nous ayons oublié...
Je me souviens que toutes les entreprises, financières ou non, avec pertinence ou non, parfois de manière sincères, parfois seulement, remettaient les valeurs et l'homme au cœur de leur stratégie.
Mea culpa général, nous avons été trop loin, mais ce temps est révolu, nous avons retrouvé le droit chemin. Et puis de nouvelles réglementations sont apparues, limitant les rémunérations variables notamment...
Et puis le temps a fait son œuvre, les premiers signes de croissance sont arrivés. On s'est alors convaincu que le pire était derrière nous... et on a oublié. En 2009 les bonus pour les entreprises financières n'ont jamais été aussi élevés, en 2010 on reste sur le même schéma et 2011 semble tenir bon, enfin si je puis dire. La plupart des banques annoncent des bénéfices de plusieurs centaines de millions d'euros ou passent la barre du milliard. De plus les réglementations étant faites pour être contournées on a augmenté les rémunérations fixes pour compenser, si l'on ne s'attarde que sur les émoluments.
Alors certes ils nous faut un peu plus d'un tour de bocal pour oublier, mais au final, on oublie.
On ne sait pas ou est le mur, mais une chose est sûre... il arrive !
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